Construits à Budapest entre 1912 et 1918, les bains Gellért mêlent Art nouveau, influences orientales et art populaire hongrois. L’établissement est aussi réputé pour la beauté de ses mosaïques et de ses vitraux que pour la qualité de ses eaux aux vertus thérapeutiques. Un luxe relaxant démocratisé : en Hongrie, l’assurance maladie rembourse à tous ses citoyens deux cures thermales par an.
À Budapest, capitale d’eau sur le Danube et plus grande ville thermale d’Europe, quelque cent vingt sources chaudes gorgées de minéraux jaillissent du sous-sol. Les premiers thermes y furent bâtis par les Romains, qui creusèrent sous la cité un réseau de canalisations pour alimenter des bains privés. Au cours des XVIe et XVIIe siècles, sous la domination ottomane, la ville voit fleurir de nouveaux bains. Mais c’est au tournant du XXe siècle, à la faveur de l’essor des cures thermales, que les établissements les plus huppés de Budapest surgissent de terre. Construits entre 1912 et 1918, les bains Gellért mêlent Art nouveau, influences orientales et art populaire hongrois. L’établissement est aussi réputé pour la beauté de ses mosaïques et de ses vitraux que pour la qualité de ses eaux aux vertus thérapeutiques. Un luxe relaxant démocratisé : en Hongrie, l’assurance maladie rembourse à tous ses citoyens deux cures thermales par an.