Madagascar est un joyau de biodiversité, hébergeant une importante population de lémuriens dans ses forêts. L’arrivée de l’être humain a pourtant engendré des changements radicaux pour la faune locale. La déforestation galopante menace ainsi la survie de près de 95 % des primates endémiques de cette île.
Madagascar abrite une collection unique d’animaux insulaires. Si les célèbres lémuriens à queue rousse y prospèrent, les petits caméléons de Laborde, dont l’espérance de vie ne dépasse pas quatre mois, se pressent pour se reproduire avant la saison sèche. Dans les tsingy, les propithèques de Decken n’hésitent pas à escalader les roches acérées. Mais c’est dans les forêts tropicales que se réfugient la plupart des espèces sauvages, des tenrecs, semblables à de petits hérissons, aux araignées pélicans. Pour cette faune malgache qui a évolué lentement à travers les millénaires, l’arrivée de l’homme a occasionné des changements rapides. La déforestation galopante menace désormais la survie de près de 95 % des lémuriens.
Bouleversements
Prises de vues aériennes, plans serrés sur la faune et images sous-marines se succèdent pour dévoiler la diversité des fragiles écosystèmes insulaires. Afin de rendre compte des changements qui les affectent, les documentaristes donnent la parole aux premiers concernés : les peuples autochtones. Vivant en autonomie grâce aux ressources halieutiques et forestières de leur habitat, eux aussi doivent s’adapter à un environnement perturbé par le réchauffement climatique.